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que les autres. Maintenant, il regrettait sa paresse première qui lui avait fait négliger cette occasion ; en même temps, il ne désespéra point de la retrouver un jour prochain.

Auprès de lui, elle fut coquette, comme pour mieux accentuer en lui le regret qu’elle devinait. En outre, la curiosité la poussait toujours vers Maurice qui possédait le don merveilleux et caché de rendre sa femme heureuse.

Si Jeanne se refusait à reprendre les relations anciennes, son mari, nullement d’un avis identique, s’ingénia à revoir la jeune femme, augmentant ainsi d’une unité le nombre de ses soupirants.

Pourtant, elle ne lui fit plus aucune avance, attendant sans impatience que son désir le jeta dans ses bras. Elle savait