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mâles, célibataires et mariés, à la recherche de sensations neuves. Avec des sous-entendus malicieux, on lui glissa dans l’oreille que rien de sa conduite était ignoré.

Elle finit par se convaincre et s’effraya un peu. Mais cette crainte s’évanouit bien vite devant la tranquillité du mari. Alors elle n’eût plus peur, éprouvant plutôt une sorte d’orgueil que l’on connût son adultère, parce qu’il affirmait au dehors la valeur de ses charmes.

Naturellement, elle en méprisa davantage René, parce que sa clairvoyance restait toujours endormie.

Par hasard, elle revit Maurice et Jeanne. Cette dernière, ayant eu vent de sa légèreté, fut un peu froide, mais le mari, par contre, fut entraîné par la même attirance