qu’il y avait plusieurs sortes de sensations, et celles obtenues avec le mari ne devaient être que le fruit d’un enlacement banal. Or, elle aspirait à de l’extraordinaire, que son imagination lui faisait sans cesse entrevoir. L’amour s’ornait de multiples condiments, de préparatifs étranges et de décors bizarres. Elle ne supposait point que la faculté de sentir fût unique, quel que fût le compagnon. Elle s’attendait à des pâmoisons quasi douloureuses sous l’étreinte du plaisir.
Ce que lui avait donné son mari n’était que la portion congrue destinée à la femme honnête, elle voulait mieux parce qu’elle supposait qu’il y avait autre chose.
L’après-midi, elle rencontra André. Il fut tendre, amoureux, prometteur, comme de coutume. Alors, en rougissant, elle parut fléchir et accepta un rendez-vous