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sa petite sœur. Ses bandeaux noirs, autour de son visage, lui donnaient un air pâle, mais ses yeux vivaient avec beaucoup de douceur. Maurice l’invita à danser une première fois, puis ils firent une deuxième danse et ensuite une troisième. Ils dansaient admirablement tous les deux, ils étaient à peu près de même taille, il était très bien élevé, elle était très douce. Il l’invita à prendre quelque chose, mais elle refusa parce qu’elle était avec ses deux sœurs. Il se fit montrer la grande sœur Marthe et s’avança en soulevant son chapeau :

— Pardon, mademoiselle, mais puisque vous accomplissez les fonctions de mère, je m’en vais vous adresser une demande. Voulez-vous me permettre d’offrir un verre de limonade à mademoiselle votre sœur et me faire le plaisir d’accepter quelque chose aussi ?

Marthe savait que l’on ne court aucun