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qui font le mal sont implacables et parce que les filles publiques en sont marquées dès l’origine comme des bêtes passives que l’on mène au pré communal.

Puis la porte d’en bas claqua. Pierre comprenait déjà :

« Ah ! je sais que tu vas pleurer, Mon Dieu, mon Dieu ! je n’ai pas de chance. Tu n’as pas assez de courage pour mériter le bonheur. Pleure et crève ! Si tu étais seul, tu aurais dû descendre en chemise et pieds nus pour crier : Au secours ! Tu aurais dû aller dans la rue et raccrocher les passants et leur dire : Accourez tous ! Il y a là-bas une femme qu’on assassine.


FIN