Elle pensait : Bien sûr, je gagnerai moins d’argent, et ce sera difficile parce que l’argent fait le bonheur. Je n’aurai plus des journées de dix francs comme au Sébastopol ; mais, quand je m’en souviens, le Sébasto me donne mal au cœur. C’est sans doute parce que je ne suis pas aussi forte que ma sœur Blanche. De plus, je n’en profitais pas, Je ne sais pas ce qu’on a dans la peau quand on fait ce métier. On a bien raison de dire que le bien mal acquis ne profite jamais. Il me semble qu’en travaillant dans la fleur il y aurait moyen d’être tranquille. Je serais occupée toute la journée, et de cette manière je n’aurais pas envie de dépenser tant d’argent. Et puis, quand on est sage, on est toujours récompensée. Je trouverai bien quelqu’un qui s’intéressera à mon sort et qui voudra m’aider. Vraiment, je crois que je serai sérieuse. Je ne tiens pas à me mettre en