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CHAPITRE VIII


Il y avait d’autres jours pour Berthe, et c’étaient les jours où elle allait trouver Pierre Hardy. Il disait :

— Tu m’as fait beaucoup de mal. Un jour, je t’ai rencontrée ; nous avions vingt ans l’un et l’autre et je souffrais parce que j’étais un homme. Vingt ans, c’est de l’amour, mais l’amour, c’est de l’argent. Je prenais un peu d’amour sur mes économies. Tout de suite, j’ai eu cette maladie. Ma pauvre enfant, ce n’est ni ta faute ni la mienne. Nous vivons dans un monde où les pauvres doivent souffrir. Je n’étais ni assez riche