il marche et semble un homme marchant dans sa maison. Il se sentait libre et plein dans ses idées, dans ses organes, dans sa vie pensée, dans sa vie vécue…
Le Grand Jules lui frappa l’épaule :
— Hé, Maurice, faut pas dormir !
Il répondit :
— Ça m’amuse, je pense à ma vérole.
Le Grand Jules éclata de rire :
— Tu penses à ta vérole !
Il commanda deux autres absinthes.
La seconde absinthe emplit Maurice de murmures et coulait comme une onde et venait entourer son cœur. Il la sentait bourdonner dans sa tête avec mille pensées éveillées qui roulaient, riaient et chantaient. Les échos du bien répondaient aux échos du mal comme des voix qui s’appellent et comme des pas qui s’en vont. Berthe se penchait pour l’aimer et riait en ayant la vérole. Le monde ressemblait à un homme