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de sa Cour étoit dans l’erreur et se l’attribuoit. Le plus doux des maris, le seigneur du Château de Versailles, se complaisoit dans sa progéniture prochaine, et tous les courtisans au fait du secret applaudissoient à la sottise du prétendu papa. Madame experte en intrigues, et qui connoissoit à fond celles de sa belle sœur, n’étoit pas dupe du fait. Elle en avoit instruit son mari qui avoit inscrit les détails curieux dans la collection qu’il a faite des annales savantes du regne de son illustre frere, de ce qui se passoit dans son intérieur, même dans sa forge ; qui n’étoit pas celle