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cha les pleurs de l’amante, et quelques grisettes consoloient l’amant.

La passion non équivoque de Marie pour la vigoureuse et lubrique Guémenée fit augurer aux plus fins spéculateurs que sa conquête étoit assurée pour long-tems, C’étoient des têtes-à-tête continuels. Les séances étoient de plus de deux heures. Les yeux d’Antoinette brilloient du feu le plus ardent. On se faisoit publiquement les caresses les plus lascives. À la fin cette intrigue fit place à une autre. Dilon revint, et Madame Guéméné fut congédiée.

Cette année, l’hiver fut des plus bruyans. Les bals, les specta-

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