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tre. Le Roi prit mal la plaisanterie ; on craignit déja pour Dilon ; mais l’humeur ne tarda pas à disparoître. L’adroite Antoinette appaisa tout avec une caresse et quelques mots tendres : l’amant reprit la confiance avec la faveur, et le cocu royal rentra dans son insouciance et sa nullité.

Malgré la Reine, Dilon partit pour son régiment, après qu’elle eut vainement demandé au retif, M. de Mayenne, dispense de rejoindre, sous prétexte que ce Colonel lui étoit nécessaire pour ses bals et ses promenades ; la séparation fut cruelle de part et d’autre. Madame la princesse de Guémenée se-