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dont il avoit besoin pour faire la partie de la Reine. Dilon perdoit toujours, et cela n’ennuyoit pas le Roi, qui n’est pas plus généreux que ne le sont en général les Bourbons. Il prit enfin cette liaison de la meilleure part, jusqu’au moment d’une indiscrétion marquée. La Reine, à un des bals qu’elle donnoit au Château, et pendant lesquels elle ne dansoit presque qu’avec Dilon, prétendit avoir une palpitation de cœur effroyable : elle fit mettre la main sur son cœur à son auguste époux ; et apres lui, au cher Comte, qui eut la hardiesse de s’y prêter en présence de son maî-

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