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sollicita pour lui les places les plus éminentes ; et par ce moyen lui prépara une chûte plus humiliante.

La Marquise de Mailly occupoit, pendant cette intervalle, le siège de la confiance et de l’intimité ; elle étoit de toutes les parties et de tous les conseils de la nouvelle Reine ; elle épioit tout, savoit tout, et rapportoit tout. Enfin le Comte de Dilon, surnommé le beau Dilon, revint à la Cour, où il avoit été page, et tourna tous les yeux vers lui ; la Reine ne fut pas la dernière à qui il fit impression ; elle fit des avances, et, comme on le présume aisément, elle ne tarda pas à être préférée.

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