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que je te fasse voir. Mais ce sont des amans heureux, et l’on ne peut s’entretenir avec eux qu’en partageant le même bonheur.

Réponse.

Volage aimable, on ne peut rien te refuser. Allons, ne parlons plus de nos torts, et viens nous faire voir ce livre des amans heureux ; s’il contient quelques jouissances qui ayent échappé à notre sagacité, nous nous empresserons d’en faire l’épreuve.

Denise t’indiquera le nouvel endroit que j’ai découvert dans nos bosquets : il est charmant, nous l’étrennerons ce soir. Adieu… Sur-tout point de reproches.