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abondamment mon époux. Cependant, je crus qu’il seroit à-propos de lui faire tenter de jouir des plaisirs conjugaux, car rien ne m’ôtera dans l’idée que je pourrois devenir enceinte, et il est utile de lui faire croire un miracle, qu’il ne peut opérer. Quelques agaceries lui firent connoître une partie de mes intentions ; il entreprit, pour lui, ce rude ouvrage ; je mis tout en œuvre pour faire parler l’amour, il resta muet. Cependant j’introduisis dans le temple sacré de Vénus son flasque priape ; je sais que j’outrageai les amours, mais la circonstance l’exigeoit. Enfin, avec tout mon art, je parvins à

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