Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/484

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 122 )

sanctuaire de Vénus !.... Je t’avois pardonnée cette petite étourderie, mais pour celle d’hier je ne puis la passer si légérement. J’exige que trois fois tu fasses réparation à l’endroit outragé, et cela pas plus tard que ce soir, derrière l’allée des tilleuls. Voilà comme j’aime à me venger d’un audacieux, dont les coups redoublés jettent l’alarme dans tout le pays de Cipris.

Réponse à la précédente.

Ton courroux, ma petite sœur, est fort plaisant, et tu me fais de ces reproches qui valent mieux que des complimens ; j’admire ton adresse à m’inviter de faire infidélité à l’union conjugale ; ce