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l’amour : c’est à lui à dédier la victoire.

Au comte d’Artois.

Écervellé, imprudent, téméraire, je ne trouve point de termes pour te peindre ma colère. Comment, sans respect pour l’amitié fraternelle, tu m’as f...... jusque sur le lit de mon époux !...... Mais, mais, voilà de ces choses qui ne peuvent être faites que par toi. Tout autre auroit cherché à excuser ce moment de délire par des mouvemens tempérés, mais toi, bien au contraire, ton audace s’est accrue ; tu m’as poussé si vigoureusement que j’ai perdu l’usage de la parole, et que je

n’ai