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mour étoit mon secrétaire, et m’aidoit à déchiffrer ce qu’il avoit lui-même prit plaisir à embrouiller. Ce désordre dans tes lignes me peignoit, au vrai, la forte agitation de ce quelque chose que tu me recommandes de gronder !.. Je n’en ferai rien, et le triomphe l’attend.

Je n’ai plus qu’une heure, et je l’employe à penser aux moyens de nous procurer de nouveaux plaisirs, et à bien régaler ce petit mutin, qu’à peine nous pouvons contenir ; je le logerai tant à l’étroit, qu’il faudra bien qu’il aille droit son chemin. Adieu, je suis aussi folle que toi, et ce n’est pas peu dire.....