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attendant tes moyens de défense, ta souveraine et ta reine.... etc…

Réponse à ce billet.

Ô ma souveraine ! ô ma bien aimée ! J’ai besoin de toute votre indulgence pour pardonner mes étourderies ; mais elles sont bien excusables, elles proviennent d’un amour qui n’eût point son égal. En vérité l’excès de vos faveurs me fait tourner la cervelle ; souvent tout le jour, l’ame occupée du bonheur qui m’attend dans vos bras, j’éprouve une palpitation continuelle, qui me coupe l’usage de la parole. La nature cède à l’amour, et quelque chose en moi veut me faire devancer l’heure du rendez-vous ; je ne