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Nous avons promis la vie libertine et scandaleuse de Marie-Antoinette ; notre tâche est remplie par la fin de son existence politique. Tant qu’elle a été sur le trône, ses moindres actions étoient utiles à recueillir ; aujourd’hui qu’elle n’est plus rien, et qu’elle ne peut plus donner carrière à son humeur libertine, que nous importe la vie monotone d’une prisonnière, qui ne peut que former de vains projets, qui sont détruits aussi-tôt que conçus ? Ce qui nous intéresse le plus, c’est l’attitude fière que prend la République Française, c’est la terreur panique qu’elle cause aux despotes couronnés, qui cherchent

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