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forcé cette armée insolente de Prussiens, commandée par Frédéric Guillaume et Brunswick, à évacuer le territoire de la République. Cette armée formidable, qui devoit faire la conquête de la France, s’en retourne dans ses foyers avec une perte des deux tiers d’hommes, et avec la honte qui couvre son entreprise. Nos armées, au contraire, ont porté leurs pas victorieux dans la Savoie, qu’elles ont délivrée du joug du roi de Sardaigne. Elles entrent dans ce moment dans le Piémont, les Électorats, et se préparent de nouveaux succès, qui forceront les tyrans de l’Europe à baisser le front devant la liberté des peuples.