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blement par une autre de linon, composoit le plus joli tableau. Les deux autres femmes, nues et jetées mollement et avec abandon près d’Antoinette, étoient en partie cachées par les plis ondoyans des ajustemens de la reine.

L’heure vint où l’on releva les factionnaires, qui s’entretinrent long-temps de la scène dont ils avoient été les témoins.

Si les femmes qui accompagnoient la reine n’eussent servis que ses desirs lubriques, elles n’auroient point éprouvés le sort affreux qui leur fut réservé ; mais une fois la passion de la reine pour l’amour satisfaite, elle se livroit à l’idée de ses vengeances,