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Mille baisers préludèrent à cette scène, digne de la fille de Marie-Thérèse, et ces trois femmes, à moitié ivres de plaisir, commencèrent le sacrifice dont elles ne pouvoient que faire le simulacre. Lamballe se coucha dessous, et l’instrument, dont elle étoit armée, fut destiné à se frayer un passage entre les fesses autrichienne, tandis que Tourzel fit entrer le sien dans le détour obscur des bois de Cithérée. La reine, ainsi entre deux feux, se représentoit être servie par d’Artois et Lafayette. Sa langue amoureuse et brûlante cherchoit à se rafraîchir sur le corail des lèvres de sa bonne amie. La volupté s’empara de ces

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