Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/462

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 100 )

sette, positivement à la chûte des hanches. Le vif incarnat de ce ruban contrastoit merveilleusement avec la blancheur de sa peau. Tourzel à son tour, s’en fit passer un de même.

Les observateurs remarquèrent que ces engins, postiches, étoient garnis en velours cramoisi. Les deux combattantes se défirent des hardes qui les gênoient, et rien alors ne fut caché aux yeux des factionnaires, qui faisaient des vœux pour qu’on ne les relevât point de leur poste.

Dans cette équipage, les deux femmes montèrent sur le lit ; Antoinette les saisit toutes deux, et les enlaça de ses deux bras.