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la main droite fourageoit le buisson de Vénus, qui s’humectoit souvent d’une douce sérosité. Sa main gauche frappoit avec ménagement et cadence une des fesses royales, ce qui faisoit faire à la reine les mouvemens convulsifs qui la trahirent. Les gardes n’eurent point envie de troubler un si joli trio, et prêtèrent une attention scrupuleuse à tout ce qui se passoit. Ils virent la princesse Lamballe tirer de sa poche une espèce de godemiché, qu’elle s’appliqua à cette partie qui fait nos délices. Un large ruban lui attachoit ; il passoit avec grace sur le contour de ses reins. Madame Tourzel lui fit une ro-

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