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être les ennemis du peuple : de ce nombre furent les Suisses. Cette nation, habituée de vendre ses hommes comme on vend des bestiaux, ne connoît d’autre mobile que celui de l’or, aussi la garnison suisse étoit-elle payée en numéraire, dont elle tiroit avantage ; mais qu’elle a payé cher cette préférence !...

L’état-major de ces troupes étoient sans discontinuer au château ; il régloit avec le conseil assassin du roi les mesures à prendre, afin de ne point épargner le peuple de Paris. Le jeune d’Affri paroissoit, sur-tout, un zélé serviteur d’Antoinette. Au conseil il prêtoit son appui au