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que dans l’ombre des caveaux. Cependant, cet être méprisable joue un grand rôle chez un peuple, qui auroit dû, depuis trois ans, le vouer à l’exécration et au mépris.

La postérité croira avec peine, qu’un peuple qui a brisé, avec courage, le sceptre des tyrans, ait porté le joug d’un méprisable individu, qui ne l’a jamais entretenu que de sang et de fureurs : il est parvenu à faire passer dans l’ame de quelques hommes faibles, les furieux transports dont la sienne est agitée. Ses prosélites, ses sectateurs s’écrient au prophête, et achèvent d’entraîner ceux que ses discours ne font

qu’ébranler.