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tence du comité Autrichien, dont lui, Lariviere, étoit membre. L’assemblée législative ne put entendre le récit de cet acte arbitraire, sans punir son coupable auteur : Lariviere fut envoyé aux prisons d’Orléans.

La reine, toujours contrariée dans ses plans, ne perdit point courage : une défaite lui faisoit naître un nouveau projet. Son mari, qui avoit trompé le peuple pendant trois ans, crut qu’il n’étoit plus besoin de se contraindre ; il laissa éclater ses véritables sentimens. L’assemblée nationale ne pouvoit arrêter que foiblement l’exécution de ces projets ; la constitution, dont