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division honteuse de côté droit et côté gauche cesseroit avec les fonctions de nos premiers législateurs ; mais combien le peuple fut trompé ! La cabale s’agitoit en tout sens, et les appas de Marie-Antoinette, offerts au premier venu, décidoient la majorité pour cette cour vile et corrompue. Les Barnave, les Meuniers, les André, les Tolendal, eurent des successeurs dans le sénat français. Des hommes, du fond de leur département vinrent se corrompre aux tuilleries, et respirer dans les bras d’Antoinette la haine pour la liberté, et sur-tout pour l’égalité.

Des ministres pervers achevèrent

  Tome III, IVe. Partie.
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