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occasionné par d’extrêmes plaisirs, rajusta sa mise et scella ses adieux par une foule de baisers, qui ne portoient dans l’ame de son amant que d’impuissans desirs. Ils sortirent de cet endroit, et M. D*** commença à respirer.

Il ouvrit la porte de son cabinet, et regarda avec des yeux de concupiscence le sopha qui venoit de servir de trône à l’amour. Mais il se hâta de quitter ces lieux, dans la crainte d’y être surpris, et il aima mieux manquer le rendez-vous, que de risquer à se faire assommer. Il sortit avec précipitation, et ne fut revenu bien de ces craintes, que lorsqu’il se vit hors de tous