Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/362

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 12 )

venoit souvent se promener, et qui donne sur les fossés de la place Louis XV, étoit l’endroit où la reine de France, sous le prétexte de dérober à la vue des patriotes les personnages importans qui s’y rendoient, se dépouilloit de cet appareil imposant, qui eût retenu les plus hardis, et ne paroissoit qu’une simple bourgeoise que l’amour enflâme. Elle renouvela dans cet endroit les scènes libidineuses qui s’étoient passées dans les bosquets de Versailles. Là, elle satisfaisoit deux passions bien chères pour son cœur ; l’amour et la vengeance : voici une petite anecdote dont je garantis l’authenticité. M. D***