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C’étoit là qu’on admettoit les Lameth, les Barnave et les autres constituans, que l’or de la liste civile avoit déshonorés, ces fameux réviseurs qui détruisirent l’ouvrage du patriotisme dans les beaux jours de l’assemblée constituante. La mégère germanique ne craignoit point de tout sacrifier pour parvenir à son but. Son époux prodiguoit ses trésors, et elle prodiguoit ses faveurs. Le jeune Barnave eut part à ses caresses, et le peu de soin que prenoit la femme de Louis pour cacher sa turpitude, dévoila aux yeux de tous ceux qui approchoient de la cour cette nouvelle intrigue.