Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/354

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 4 )

néral despote, et qui s’étoit souillé par la plus odieuse des vengeances ; les parisiens étoient encore destinés à être les dupes de cet homme faux, qui a su les tromper si long-temps.

Lafayette, le plus ferme appui de la reine, mettoit tout en usage pour détruire sourdement la liberté, et amener la révolution au point où il la desiroit. Il étoit d’intelligence avec la cour, et Marie-Antoinette l’avoit fait admettre au conseil secret, à ce conseil que le peuple nomma, avec raison, le conseil Autrichien, et qui a préparé nos désavantages au commencement de la guerre, et la fameuse journée du dix août.