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ouvrage, fait pour démasquer la plus odieuse des femmes.

Comme nous avons dit dans notre troisième partie ; la garde bourgeoise fit la plus grande faute, en allant inviter le général Lafayette à reprendre le commandement ; il se fit beaucoup prier, et ne céda aux instances de la garde nationale, qu’à la condition honteuse qu’elle lui obéiroit sans réplique. La troupe en fit le serment : c’est ce que desiroit Lafayette. La nuit se passa lentement à son gré ; il lui tardoit d’étendre sa vengeance sur les braves gens qui avoient sauvé la France d’une guerre civile, en s’opposant au départ du roi.