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favorite ; elles se chargèrent de l’instruire dans le grand art qu’il falloit employer à la Cour, de la décrasser, manièrer, et sur-tout de lui faire perdre ce ton grivois et poissard qui la faisoit briller dans les orgies. La comtesse de Béarn eut l’effronterie de la présenter. Cette complaisance ne lui valut pas à beaucoup près ce qu’elle avoit osé se promettre. Peu d’argent, une place de Gentilhomme au service de Monsieur, pour le chevalier de Béarn son fils, des disgraces continuelles, voilà, à-peu-près, qu’elle fut la récompense de cette vile maraine. Nous tairons ici les circonstances