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server, ajoute ce même impartial, qu’il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de dépouiller sans reserve tout sentiment de tendresse pour le pays qui nous a vus naître, pour les parens qui ont fourni à nos premières caresses, pour ceux qui ont les premiers développé dans notre cœur ces affections aimantes, qui font le bonheur de tous les hommes, d’oublier toutes les relations de fille, de sœur, de parente ; de compatriote ; il semble même qu’un pareil oubli ne feroit guères d’honneur à l’ame qui en seroit capable. Que faire donc pour prévenir les dangers