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ses crimes, que par une conduite dont la publicité n’eût laissé aucun doute sur ses véritables sentimens. Mais la persévérance est manifeste ; et pardonner, ce seroit de nouveau courber un front esclave au joug de ses tyrans.

Depuis la révolution, le club monarchien dont Antoinette est l’ame, n’a cessé de faire des tentatives. Chacun des membres qui le composent, a puisé, dans le vagin de l’Autrichienne, le poison qu’il s’efforce de distiller. Cet antre pestifère est le réceptacle de tous les vices, et là, chacun vient se pourvoir abondamment de la dose qui lui est propre.