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ville, où Antoinette le vit aller avec satisfaction, malgré ses larmes feintes pour l’en empêcher.

Le Roi se désilla les yeux d’après cet événement. D’Artois et le reste de la clique entendant sonner le tocsin de l’alarme, s’éclipserent, et bientôt l’aurore de la nouvelle constitution venant à échauffer les esprits, notre héroïne fut obligée de se soumettre à la circonstance sans cependant rien diminuer de ses idées luxurieuses.

Mothier ou la Fayette devint le général du peuple ; Antoinette le trouva utile, de manière qu’a-

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