Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/315

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 115 )

le porte-feuille au ministre et lui fit injonction de se retirer sous vingt-quatre heures.

La fourberie, le bigotisme servoient donc à consommer cet acte affreux du despotisme et de la rage qui dominoient notre héroïne.

Enfin arriva la veille où la tragédie sanglante alloit s’exécuter, c’est-à-dire le quatorze juillet 1789. Les confédérés étoient prêts. Antoinette jouissoit de tous les charmes de l’espérance, elle en savouroit les délices dans les bras du beau-frere et de la politique, quand Lambesc par son imprudence mit

G 4