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faire tenir à l’Empereur les fonds énormes dont il avoit le plus grand besoin, et de s’asservir les princes du sang, ainsi que quelques autres créatures, en flattant leur ambition.

Il falloit être ce qu’elle étoit, pour parvenir à exécuter ces grands mouvemens fourbes et dissimulés, pour ne pas dire quelque chose de plus.

D’Artois, sans être jaloux de la couronne, lui prodiguoit toujours ses soins ; mais la naissance du duc de Normandie, qu’il avoit encore procurée, lui fit verser des larmes de rage. Dès ce moment,