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avoient donné mainte-foi des preuves d’un patriotisme déclaré et d’un amour populaire ; mais elle les considéroit comme autant de girouettes que le moindre vent faisoit mouvoir à son gré. Elle ne trouvoit rien d’aussi facile que de s’emparer de leurs idées, et d’en ordonner l’administration.

Pendant ce tems, elle continuoit à souffrir du caractère bouillant, impétueux et jaloux de la duchesse de Polignac, dont l’excès étoit monté au point qu’elle la trouvoit insoutenable. Elle étoit donc partagée entre le desir de satisfaire ses inclinations secrettes, et de trouver les moyens sûrs de