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l’espoir de fomenter la division ; il communiquoit ses projets à sa sœur, et elle les secondoit de son mieux.

Jules de Polignac devint la favorite d’Antoinette, et l’ame de tous ses plaisirs, mettant à profit tous les instans que Louis XVI leur laissoit. Elle le punissoit de son indolence par le commerce le plus abominable, sans même prendre la peine de le cacher.

Par fois le Comte d’Artois se réunissoit à toutes leurs orgies libertines ; mais la Reine craignoit infiniment son approche. Ce vigoureux jouteur alloit bon jeu, bon argent ; et sans certain manège