Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/22

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 6 )

voirs d’épouse et de mère, en un mot tout ce qui ravale l’humanité jusqu’au niveau des bêtes féroces.

Vous, écrivains faméliques, reptiles de la littérature, dont les plumes vénales élèvent jusqu’aux Cieux le crime qui vous salarie, et s’efforcent de rendre criminelle aux yeux de la nation, la vertu qui vous méprise, rougissez d’avoir prostitué votre encens à la plus méprisable des femmes. Si le Ciel ajoutoit un nouveau bienfait à ceux dont la France lui est redevable, rendoit le Roi sans femme, et ses enfans sans mère, cette épitaphe dejà connue seroit la seule qui convint à Marie.