Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/219

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 29 )

entr’eux. Je me contenterai de dire, qu’heureux et satisfaits l’une de l’autre, ils éprouvèrent pendant deux heures consécutives des délices inexprimables.

Les rendez-vous se succedèrent vivement, depuis cette époque ; et ce galant commerce dura, jusqu’à ce qu’excédée de sa continuité, Antoinette songea à reveiller son goût par les changemens, et à donner un successeur à l’épuisé Fersenne.

Elle ne savoit trop sur qui jetter les yeux, lorsque la comtesse Valois de la Motte lui fut présentée par la Misery, sa première femme de chambre. Cette