Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/213

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 23 )

portement fit connaître au comte, combien il étoit dangéreux de défier une femme lascive.

« Mes mille louis sont perdus, s’écria-t-il, mais je m’en vengerai sur les auteurs de ma perte ». Dès ce moment, il conçût un léger caprice pour la Dorvat, et la chronique assure qu’il en essaya.

La constance n’étoit pas la vertu favorite de la Reine de France ; à cette époque, elle commença à se dégoûter de son beau-frère. Le changement pouvoit seul assaisonner les plaisirs de cette auguste passionnée, et la jouissance d’un nouvel objet flattoit