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Aussitôt elle sonna. La Dorvat prévenue, et qui étoit aux aguets, accourut. Antoinette l’embrassa avec cette familiarité, qui décèle l’intelligence, la présence de d’Artois n’empêcha pas cette messaline moderne de se livrer à ses transports luxurieux. La Dorvat rougit d’abord un peu ; mais sans faire aucune attention à son embarras, Marie-Antoinette continua ses brûlantes caresses, échauffée par le badinage du doigt royal : cette jeune déréglée passa sur les bienséances, et, bientôt partageant le délire de sa maîtresse, leur reciproque em-