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livroient sans reserve à toutes les fantaisies libertines que leur suggéroient leur imagination enflammée et l’ivresse de leurs sens.

À la parfaite intelligence qui régnoient entre ces illustres incestueux, on s’imaginera, sans doute, que Charles-Philippe occupoit toutes les pensées de sa belle-sœur : les moindres détails paroissoient engager à le croire ; mais la lubrique germaine étoit née avec un tempérament trop vicieux, pour s’en tenir aux plaisirs qu’il lui procuroit. Comme sa passion pour les femmes étoit immodérée, les momens de relâche que lui donnoit le beau-frere, étoient or-