Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/203

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 13 )

soit, j’y consens. Je parie un petit écu pour les chevaux de mon frere. Ce trait passa dans le tems pour une lézinerie de la part de Louis XVI, lorsqu’au fait, ce n’étoit qu’une sage leçon donnée aux foux, qui se ruinoient par orgueil en prenant intérêt à ces amusemens.

La course étoit à peine finie qu’Antoinette partoit comme un éclair, et se rendoit à Trianon, où elle ne tardoit pas à être rejointe par son voluptueux beau-frère, et ces entrevues clandestines se terminoient ordinairement par les excès les plus luxurieux ; et l’un et l’autre s’y