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en étoit folle. Ce coquin vendoit les graces et les emplois qu’il surprenoit à la confiance du prince, et finit par donner ses audiences chez le ministre. Bezenval avoit entouré l’arsenal d’espions ; il savoit tout, en instruisoit le comité (il avoit ses raisons). On resolut le renvoi du prince de Montbarrey. On n’ignoroit pas qu’il quitteroit au premier désagrément, quelqu’assuré qu’il fut d’être soutenu par M. de Maurepas et M. de Vergenne ; on le tourmenta, il donna sa démission froidement et avec noblesse.

Le triomphe de la cabale fut excessif ; on s’intrigua pour faire

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