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méprisé et le plus méprisable des hommes ; un chevalier de Crussol, le Tartuffe le plus adroit de son siècle, qui prêchoit la vertu et ne la possédoit que comme le pharisien de l’Évangile ; qui, à l’ombre de ses déhors trompeurs, laissoit vendre à la baronne de Grossier les bénéfices et les graces de l’ordre de Malthe. Il vivoit depuis long-tems avec cette baronne, et l’entraînoit au château des Tuileries dans un des appartemens de la Reine, tandis que le mari restoit complaisamment dans ses terres. Ce chevalier, qui n’étoit pas, comme l’on voit, le che-

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